Auteur/autrice : Denis Montange

Parlons Travail : les résultats

La grande enquête CFDT “Parlons Travail” a été restituée le 16 Mars 2017 et a été diffusée par de nombreux Médias : 200.000 participants pour 20,4 Millions de réponses à analyser.
Le rapport complet de l’Enquête représente 150 pages d’analyse.
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Vous pouvez retrouver la présentation des résultats à l’adresse suivante :  https://analyse.parlonstravail.fr/
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Ou, si vous n’avez pas le temps de tout lire, voici les 7 principaux enseignements de cette enquête : 2017_Résultats Parlons travail
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Election 2014 aux Comités de Programme

Peser dans la stratégie scientifique du Cirad au service des collectifs de recherche

Vous allez élire 5 représentants du personnel au comité de programme de votre département. Vous serez ainsi représenté dans cette instance importante qui appuie votre département dans les choix opérationnels de la stratégie scientifique de l’établissement. Voter CFDT, c’est garantir le mandat de recherche agronomique du Cirad au service de nos partenaires qui prend aussi en compte votre situation.

En acceptant votre mandat, les élus soutenus par la CFDT s’engagent pour que :

  • le comité de programme ne soit pas une chambre d’enregistrement des décisions de la direction mais soit effectivement le lieu de débats permettant d’émettre des recommandations en cohérence avec les avis du Conseil scientifique.
  • les décisions prises restent au service du Sud : promotion de la recherche finalisée au service du développement, définition d’une stratégie partenariale, formation,….
  • les objectifs affichés soient en adéquation avec les moyens donnés aux équipes et aux personnels du Cirad (ressources humaines, recrutements, fonctionnement, actions incitatives, équipement)
  • les comités de programme prennent bien en compte les attentes de tous les collectifs de recherche et de leur personnel Cirad (même sous-représentés dans les UMR) en maintenant une liberté de parole.
  • l’accumulation des outils de gestion des collectifs de recherche (pacte de développement des ressources / évaluation AERES / pilotage par appel d’offre / gestion par projet) n’ait pas de conséquences négatives sur les salariés, leurs activités et leur carrière.
  • les recommandations et avis des comités de programme à la direction scientifique des départements soient systématiquement portées à la connaissance des salariés du Cirad.
  • un bilan de la mise en œuvre de ces recommandations par la direction scientifique des départements et la DGD-RS du Cirad soit réalisé régulièrement.

La CFDT, force de propositions au Cirad, vous informe et vous représente de façon transparente et active. N’hésitez pas à nous contacter cfdt@cirad.fr

Faites vous entendre, votez CFDT
pour vous représenter aux comités de programme !

Liste des candidat(e)s CFDT pour le département BIOS :

  1. Marie-Line Caruana (Montpellier)
  2. Gilles Chaix (Brésil)
  3. Bruno Michel (Montpellier)
  4. Axel Labeyrie (Montpellier)
  5. Martine Granier (Montpellier)
  6. Pierre Charmetant (Guyane)
  7. Fabienne Ribeyre (Montpellier)
  8. Christine Sanier (Montpellier)

Liste des candidat(e)s CFDT pour le département PERSYST :

  1. Alfredo Napoli (Brésil)
  2. Sylvain Rafflegeau (Montpellier)
  3. Sandrine Auzoux (Montpellier)
  4. Pierre Martin (Montpellier)
  5. Loïc Brancheriau (Montpellier)
  6. Janine Jean (Montpellier)
  7. Claire Chevassus-Rosset (Montpellier)
  8. Denis Montange (Montpellier)

Liste des candidat(e)s CFDT pour le département ES :

  1. Françoise Gérard (Nogent)
  2. Denis Gautier (Burkina Faso)
  3. Emmanuelle Cheyns (Montpellier)
  4. Julien Burte (Tunisie)
  5. Jean-Yves Jamin (Montpellier)
  6. Guy Trébuil (Montpellier)
  7. Denis Bastianelli (Montpellier)
  8. Vincent Bonnal (Guadeloupe)

Les comités de programme

Les comités de programme ont pour rôle de conseiller et d’assister chacune des directions scientifiques des 3 départements du Cirad dans la mise en œuvre de leurs activités. Ils s’expriment sur la déclinaison opérationnelle de la stratégie scientifique du Cirad au niveau du département et entre départements, le partenariat, les évolutions des UR, US, UMR, la gestion des compétences, les recrutements, les allocations de thèses, les évaluations AERES et leurs conséquences, ainsi que celles du pacte de développement des ressources. Toutes ces questions, importantes pour les ciradien(ne)s, doivent être discutées, évaluées par les CP et donner lieu à des avis.

Les comités de programme sont les seules instances de dialogue au sein des départements dans lesquels siègent des représentants élus par le personnel de chaque département.

Quelle que soit la conjoncture, mettre la science au service du Sud

  • Garantir le respect de notre mission de service public au bénéfice du développement des pays du Sud dans les domaines scientifiques du département.
  • Renforcer par la formation et la pratique conjointe, les capacités de programmation et de conduite de la recherche par les partenaires du Sud au service de leur développement.
  • Intégrer et valoriser l’impact sur le développement dans les partenariats avec les équipes du CIRAD et de la recherche agronomique du Nord.

Voter CFDT, c’est garantir une liberté de parole des comités de programme au service des unités de recherche et de leur personnel

  • Veiller à ce que le Comité de Programme se limite à son rôle de conseil scientifique de département pour une animation scientifique des unités optimale/cohérente et ne devienne pas un conseil d’administration ou un relais de la direction de département.
  • Exiger le maintien de la présence d’au moins deux membres extérieurs issus des partenaires du Sud dans chaque Comité de Programme
  • Diffuser un compte rendu des élus à chaque Comité de Programme.
  • Restituer auprès des membres externes les difficultés rencontrées par les salariés notamment du fait de la conjoncture financière du Cirad (moins de ressources, de moyens, d’équipements, peu de recrutements, plus de pression, ….)

Voter CFDT, c’est s’assurer que les nombreux outils de gestion des collectifs de recherche aient des conséquences positives les salariés et leur carrière.

  • S’assurer que les orientations et les activités des collectifs de recherche soient définies en concertation avec les personnels en tenant compte de l’environnement de travail.
  • Veiller à ce que l’ensemble des missions du Cirad (recherche finalisée au service du Sud, formation, expertise) soient bien prises en compte dans les critères d’évaluation.
  • Promouvoir une animation scientifique transversale

Défendre la mobilité interne des agents, selon leur souhait surtout lorsqu’elle est justifiée scientifiquement.

Quelques priorités d’actions vues par la section CFDT du Cirad

La CFDT du Cirad souhaite que les sujets suivants soient rapidement discutés et fassent l’objet de décisions et actions de la part de la Direction Générale.

Outre les Négociations Annuelles Obligatoires qui n’ont toujours pas commencé, la CFDT s’inquiète de l’érosion du pouvoir d’achat malgré les discours optimistes de la Direction Générale. Les négociations sur la mise en place d’une convention unique sont toujours au point mort. En plus de la perte régulière d’emplois, la CFDT se préoccupe du vieillissement de la population Cirad sans qu’une stratégie de l’emploi et du renouvellement des compétences n’émerge des commissions ad-hoc. La CFDT s’inquiète depuis un certain temps du peu de considération de la direction pour un vrai dialogue social : l’accord Égalité professionnelle, récemment signé, l’a été sans prise en compte de nos principales demandes. La Direction s’en félicite, pas nous ! Cet accord est vide de mesures efficientes et reste très en deçà des enjeux comme le souligne le Comité d’Entreprise. Dans le même ordre d’idée, la CFDT regrette que le plan d’action Risques Psycho-Sociaux (RPS) présenté aux salariés ait si peu de contenu, ayant sans doute peu d’impact sur le mal-être des agents. Enfin, l’absence d’organigrammes fonctionnels dans les DGD empêche un fonctionnement optimal de la maison.

Par ailleurs, notre organisation syndicale demande que la Direction Générale prenne très rapidement en main les trois chantiers prioritaires suivants :

Évaluation individuelle quadriennale

Le deuxième tour de l’EIQ ne peut être identique au premier, le nouveau dossier devra forcément prendre en compte :

  • Le fait que le bilan de l’évolution de la carrière de l’agent ne portera plus sur l’ensemble de sa carrière mais sur les 4 années passées
  • Que le salarié a eu un « conseil » et qu’il aura réagi (ou pas) par rapport à son contenu
  • Que le premier dossier comportait des insuffisances, des approximations, des lacunes dans les éléments à fournir à la commission (organigramme de l’UR/service et position de l’agent par rapport à l’organigramme etc)
  • Que les commissions et leurs présidents ont émis des suggestions pertinentes sur la façon dont les dossiers pourraient être améliorés dont il est important de tenir compte.

Or les récents courriels envoyés aux agents soumis à la deuxième vague ne comportent aucune information sur l’évolution de l’EIQ, sa position dans l’ensemble de l’évaluation au CIRAD ni sur les améliorations apportées au dossier à préparer par les agents. Ni les OS, ni le CE, ni la commission de suivi de l’EIQ n’ont eu de document faisant le bilan de la première vague et de ce que sera la nouvelle vague. Une nouvelle vague d’EIQ sur la base d’un document non revu s’apparente à la mise en place d’une EIQ comme une « formalité administrative » qui ne saurait motiver les agents à préparer des dossiers de qualité. Il n’est pas acceptable que l’on fasse perdre du temps aux agents, aux membres des commissions et que l’on consacre des sommes non négligeables à quelque chose qui sera ressenti et traité comme une formalité.

Par ailleurs, il est souhaitable que l’EIQ soit dans la continuité de l’évaluation des collectifs par l’AERES afin que les agents puissent réellement être conseillés dans une perspective durable. Nous demandons que soient explicités les rôles respectifs des différentes procédures d’évaluation (EIQ, AERES et EA) et que leur articulation soit systématiquement mise en œuvre.

Nous attendons donc un vrai bilan, quantitatif et qualitatif, et le nouveau dossier qui en découlera avec son mode d’emploi, avant toute nouvelle vague d’EIQ. La CFDT demande que les UR ayant reçu l’ancienne version soient averties du changement et que le nouveau dossier soit présenté aux OS avant d’être envoyé aux agents.

Un statut pour les représentants du personnel

Avant chaque échéance électorale, à la demande des organisations syndicales, la direction nous invite à négocier sur le statut de l’élu au Cirad.

Après chaque échéance électorale, la négociation sur le statut de l’élu est enterrée jusqu’à la prochaine fois. Il est indiqué dans le plan d’action RPS (risques psychosociaux) présenté il y a quelques jours par la DRH que les élus doivent être reconnus par leur hiérarchie, et que leur engagement soit pris en compte dans leur déroulement de carrière

Les agents élus participent pleinement au bon fonctionnement de l’entreprise et veillent à construire une entreprise équilibrée et équitable. Direction et OS ont réellement besoin que cette négociation aboutisse dans les plus brefs délais. La CFDT souhaite que la négociation soit au plus vite reprise.

Une exigence de transparence des avis de postes en mobilité interne

Depuis quelques temps, on assiste au Cirad à une annonce de nouvelles nominations à des postes de responsabilité sans qu’aucune information et mise en transparence préalable n’aient été effectuées. Certaines fonctions sont également annoncées sans qu’elles n’existent au Cirad (par exemple, la fonction de Superviseur…).

Les plus récentes : Directeur Persyst + Dir Persyst adjoint + Adjoint au Dir Persyst + DRLR adjoint. A venir : Valo Antilles et bien d’autres…

Cette façon de procéder nous démarque des standards d’organismes comparables, nationaux comme internationaux. Elle s’éloigne de la démarche qualité tant mise en avant au Cirad (jusqu’au calcul de la prime d’intéressement…). Elle pose des problèmes de déontologie voire d’éthique. Elle ne correspond à aucune méthode moderne et juste de gestion des Ressources Humaines. Elle crée des suspicions de favoritisme. Elle ne permet pas de détecter des talents et des compétences parfois méconnus. Elle réduit la légitimité des arbitrages que les responsables doivent réaliser, alors même que les ambitions affichées par le Cirad dans sa vision stratégique renforceront le besoin d’arbitrer entre des objectifs nombreux et potentiellement contradictoires

L’expérience passée montre que, lorsqu’il y a ouverture de poste en transparence, de nouveaux venus, a priori non identifiés, se sont déjà révélés.

Ce n’est pas une mise en cause des personnes récemment nommées mais un désaccord de principe sur ces règles de gestion des RH et de nomination des responsables éloignées de celles qu’on est en droit d’attendre d’un établissement public français.

Il en est de même pour les avancements d’échelon accéléré. La CFDT considère qu’il s’agit bien d’un acte de management et ne souhaite pas sa remise en question. En revanche la CFDT exige qu’un bilan public, identique aux campagnes d’avancements au choix soit produit chaque année.

 

Compétitivité emploi

Des mesures dangereuses et injustes

Communiqué de la Confédération :

Le président de la République a annoncé hier quatre séries de mesures censées favoriser l’emploi et la compétitivité. La CFDT juge ces mesures inefficaces, précipitées et injustes. Elle réaffirme son opposition à l’augmentation de la TVA qui aura pour conséquence une détérioration du pouvoir d’achat des salariés les plus modestes et des classes moyennes.

La baisse des charges patronales est un cadeau de 13 milliards pour les entreprises payé par tous les consommateurs (et pas seulement sur les produits importés), sans aucune garantie sur la compensation opérée pour la politique familiale. Sans garantie non plus sur le fait que les entreprises utilisent cette baisse des charges pour diminuer leurs prix de production ou augmenter les salaires… Le choix effectué par le gouvernement est injuste pour les salariés et dangereux pour la croissance.

La CFDT prend acte que le président saisit les partenaires sociaux sur les accords compétitivité emploi. Elle demande que syndicats et patronat aient le temps de négocier sans précipitation. La compétitivité ne peut se réduire à une approche uniquement du temps et du coût du travail, sans protection pour les salariés. Il est hors de question, pour la CFDT, de remettre en cause les 35 heures comme durée légale du travail.

La CFDT partage le souci du développement de l’alternance et de l’engagement des entreprises dans ce domaine. Il serait illusoire de croire qu’une taxation supplémentaire ou le relèvement de l’objectif de 4 à 5 % suffira. Les 4 % sont déjà loin d’être atteints, notamment dans les fonctions publiques pour lesquelles la CFDT réclame un engagement dans le développement de l’alternance. Ces annonces illustrent un manque de constance dans l’objectif poursuivi.

Sur le logement, l’augmentation de 30 % du coefficient d’occupation des sols (COS) ne résoudra pas véritablement la pénurie de logements et ne jugulera pas la hausse des loyers. Pour la CFDT, la hausse des loyers devrait être encadrée.

Dans son intervention, le président de la République n’a pas apporté de réponses convaincantes. Elles ne peuvent se construire que par le dialogue social dans un souci de justice sociale.