Catégorie :Emploi

Ne perdez pas vos heures DIF !

Le 30 juin, c’est le dernier jour reporter vos heures DIF sur votre compte formation.

en effet, le 30 juin prochain toutes les heures DIF (Droit individuel à la formation) non utilisées et encore disponibles s’annuleront automatiquement. Pour les conserver et pouvoir en bénéficier, vous devez les transférer sur le portail ou l’application mobile Mon Compte formation.

C’est à vous de faire la démarche. N’oubliez pas qu’il faut récupérer une attestation du service formation du Cirad si vous ne l’avez pas, alors n’attendez pas le dernier moment !

Égalité professionnelle : il est temps de passer la seconde au Cirad !​​​

La CFDT reconnaît des efforts au sujet des recrutements récents de directrices au Cirad, et la future nomination d’Élisabeth Claverie de Saint-Martin est un message fort des tutelles. Mais à ce jour, le Cirad accumule les retards en termes d’égalité professionnelle et, comme nous, les tutelles ne s’y trompent pas. Les récentes nominations de femmes à des postes de direction ne sont que quelques arbres qui cachent la forêt.

La CFDT regrette que la féminisation des emplois de responsables au Cirad se limite majoritairement au niveau de la direction générale et s’effectue trop souvent par des recrutements en externe. En effet, dans ce mouvement positif, les directions d’unités de recherche sont le plus souvent oubliées et la CFDT constate que la promotion en interne des femmes à des postes de responsabilité des et dans les unités est clairement insuffisante.

La CFDT considère qu’il devient nécessaire aujourd’hui de faire avancer rapidement ce dossier et ne pas attendre “le ruissellement”.

Nous souhaitons aujourd’hui que la question de la discrimination positive, des quotas, des binômes managériaux alternants soit mise sur la table : la CFDT demande l’ouverture de nouvelles négociations sur le sujet de l’égalité professionnelle.

Tous les salarié·e·s rattaché·e·s dans un DROM y ont droit, même les allocataires de recherche, et ceci rétrospectivement

Bien que la convention unique prévoit l’octroi de l’Indemnité outre-mer à tous·tes les salarié·e·s rattaché·e·s dans un DROM depuis maintenant plusieurs années, la direction ne l’appliquait pas aux salarié·e·s en CDD Allocataire·trice de Recherche (les “thésard·e·s” Cirad) rattaché·e·s dans un DROM… Aujourd’hui, c’est corrigé depuis le 1er janvier 2021, mais sans que les salarié·e·s concerné·e·s en soient informé·e·s, des fois qu’ils demandent la rétroactivité depuis le début de leur contrat… Sur un malentendu, cela aurait pu marcher. La CFDT, par substitution des salarié·e·s comme le permet la loi, a demandé à la Direction générale l’application de la rétroactivité au début des contrats pour tous les salarié·e·s concerné·e·s encore sous contrat Cirad à la date du 21 mai 2021, et rattaché·e·s dans un DROM.
La CFDT portera sans faillir cette demande jusqu’à l’obtention du résultat escompté.

La prochaine étape sera de faire changer les lignes pour les allocataires affecté·e·s à l’étranger ainsi que pour le montant de leurs Indemnités de Sujétion en mission.

Compétitivité emploi

Des mesures dangereuses et injustes

Communiqué de la Confédération :

Le président de la République a annoncé hier quatre séries de mesures censées favoriser l’emploi et la compétitivité. La CFDT juge ces mesures inefficaces, précipitées et injustes. Elle réaffirme son opposition à l’augmentation de la TVA qui aura pour conséquence une détérioration du pouvoir d’achat des salariés les plus modestes et des classes moyennes.

La baisse des charges patronales est un cadeau de 13 milliards pour les entreprises payé par tous les consommateurs (et pas seulement sur les produits importés), sans aucune garantie sur la compensation opérée pour la politique familiale. Sans garantie non plus sur le fait que les entreprises utilisent cette baisse des charges pour diminuer leurs prix de production ou augmenter les salaires… Le choix effectué par le gouvernement est injuste pour les salariés et dangereux pour la croissance.

La CFDT prend acte que le président saisit les partenaires sociaux sur les accords compétitivité emploi. Elle demande que syndicats et patronat aient le temps de négocier sans précipitation. La compétitivité ne peut se réduire à une approche uniquement du temps et du coût du travail, sans protection pour les salariés. Il est hors de question, pour la CFDT, de remettre en cause les 35 heures comme durée légale du travail.

La CFDT partage le souci du développement de l’alternance et de l’engagement des entreprises dans ce domaine. Il serait illusoire de croire qu’une taxation supplémentaire ou le relèvement de l’objectif de 4 à 5 % suffira. Les 4 % sont déjà loin d’être atteints, notamment dans les fonctions publiques pour lesquelles la CFDT réclame un engagement dans le développement de l’alternance. Ces annonces illustrent un manque de constance dans l’objectif poursuivi.

Sur le logement, l’augmentation de 30 % du coefficient d’occupation des sols (COS) ne résoudra pas véritablement la pénurie de logements et ne jugulera pas la hausse des loyers. Pour la CFDT, la hausse des loyers devrait être encadrée.

Dans son intervention, le président de la République n’a pas apporté de réponses convaincantes. Elles ne peuvent se construire que par le dialogue social dans un souci de justice sociale.

RGPP – Communiqué du comité d’entreprise au Conseil d’administration du Cirad

COMMUNIQUE DU COMITE D’ENTREPRISE
Au Conseil d’Administration du Cirad
Paris – 19 octobre 2011

 

Mesdames, Messieurs les administrateurs,
Monsieur Le Président Directeur Général,

En ma qualité de secrétaire du comité d’entreprise, je fais lecture d’un communiqué dont le but est de vous interpeller sur les menaces qui pèsent sur notre Etablissement.

La mission d’audit portant sur la révision générale des politiques publiques (RGPP) sur les services support est passée au Cirad début 2011. Sa principale recommandation est la réduction de 10 % des postes des services support au Cirad! Elle concerne :

  • la direction des ressources humaines (DRH) ;
  • la direction de la comptabilité et des affaires financières (DCAF) ;
  • la direction technique des aménagements et de la maintenance (DITAM) ;
  • la direction aux systèmes d’information (DSI).

Tous les services sont touchés, certains perdant jusqu’à 15 % des postes !

Les recommandations de cette mission répondent à la commande exigée par le gouvernement et non pas à une étude approfondie et sérieuse des informations données par la direction générale, comme en témoignent les approximations et les erreurs grossières contenues dans ce rapport où le CIRAD a été, pour l’exercice, découpé en sous-ensembles ignorant complètement le collectif : SUPPORT / APPUI / RECHERCHE.

Le travailler plus, avec moins de budget et moins de postes, est en route !

Pour nous retirer 10% des postes dans les services, nous devrons accepter :

  • Toujours PLUS de mutualisation avec les autres instituts de recherche avec MOINS de postes pour les activités d’appui chargées de son exécution.
  • Toujours PLUS de polyvalence et MOINS de formation des agents pour l’assurer.
  • Toujours PLUS d’externalisation des tâches à payer avec NOS ressources propres.
  • De MOINS en MOINS de temps consacré par les chercheurs à leur vrai métier, la recherche, pour pallier le déficit en agents des services support.

Enfin, la mission d’audit recommande l’étude de la délocalisation du siège parisien à Montpellier, au mépris de toute considération pour les personnels concernés et pour le travail qu’ils fournissent. De même, elle ignore l’intérêt de cette proximité géographique pour les relations avec les autres institutions parisiennes, dont l’Inra ou les tutelles.

Aussi, le comité d’entreprise et les organisations syndicales appellent tous les salariés du Cirad, à tous les niveaux hiérarchiques, à ne plus fournir de données à la RGPP.

Le comité d’entreprise et les organisations syndicales dénoncent unanimement le mépris dont fait preuve le gouvernement envers les organismes de recherche et leurs agents.

Marie-Catherine SABOY
Secrétaire du 11e Comité d’Entreprise

Communiqué de presse des syndicats (CFDT, CGT, UNARED et CFTC) du Cirad

Le travailler plus, avec moins de budget et moins de postes, est en route !

Depuis maintenant 30 ans,  l’imposition de la loi du marché à tous les  secteurs de la  société entraîne
une mise à sac des services publics : privatisation, diminution des ressources, précarisation des emplois.
La recherche et l’enseignement supérieur ne sont pas épargnés : ils sont engagés dans le processus de
Bologne, qui doit aboutir sur cette ineptie qu’est « l’économie de la connaissance ».
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les audits des fonctions supports des organismes de recherche
(Cirad,  INRA,  CNRS,  INRIA,  INSERM)  dans  le  cadre  de  la  Révision  générale  des  politiques  publiques
(RGPP).
Cet audit s’est déroulé au Cirad dans la première moitié de 2011, le rapport est tombé cet été :  sa
recommandation est la suppression de 10 % des postes des services support du Cirad (ressources
humaines,  comptabilité  et  affaires  financières,  services  techniques,  systèmes  d’information).  Les
syndicats  du  Cirad  (CFDT,  CGT,  UNARED,  CFTC)  dénoncent  la  méthode  employée,  qui  consiste  à
sommer et moyenner des pommes et des poires pour en déduire le nombre de postes à supprimer. Cette
méthode, la même que dans les autres organismes, ne sert qu’à justifier des suppressions d’emplois déjà
décidées.
Les  syndicats  dénoncent  unanimement  le  mépris  dont  fait  preuve  le  gouvernement  envers  les
organismes de recherche et leurs agents et rappellent leur revendication de maintenir un service public
de la recherche mené par des collectifs cohérents.
Cerise sur le gâteau, le rapport préconise le transfert du siège parisien du Cirad à Montpellier, ce qui
permettra  la  vente  du  siège  parisien  à  un  prix  bradé  à  son  plus  proche  voisin, c’est-à-dire  le  groupe
Bolloré… On reste entre amis !!!
Les  syndicats  distribuerons  des  tracts  aux  portes  du  Cirad  mardi  matin  (avant  9h),  jour  de  la
venue de plusieurs ministres dans le cadre du G20, pour appeler l’ensemble des salariés à une
assemblée  générale,  le jeudi 15 septembre à 13h à l’Amphithéâtre Jacques Alliot au Cirad
Lavalette, à laquelle vous êtes invités.

Contact: cfdt@cirad.fr

Tract RGPP support au Cirad

Siège social : les rumeurs doivent cesser

Depuis la cérémonie des vœux, de plus en plus de rumeurs se répandent dans les couloirs du siège social du Cirad du 42 Rue Scheffer à Paris.

Ces bruits de couloir ont redoublé depuis la visite des inspecteurs de la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Les dernières rumeurs concernent la délocalisation du siège social et la vente du bâtiment, mais d’autres rumeurs parlent d’une vague de licenciements qui se préparerait avec la délocalisation du siège à Montpellier.

Les salariés doivent pouvoir travailler en confiance, ces rumeurs doivent cesser.

L’intersyndicale du Cirad demande au Président directeur général de donner des informations claires et précises sur l’avenir du siège social parisien et des agents qui y sont en poste quelle que soit leur fonction.

Il doit confirmer ou démentir une bonne fois pour toutes ces bruits qui sont colportés à tous les niveaux de la hiérarchie au Cirad.

Si le rapport des inspecteurs de la RGPP vient confirmer ces rumeurs de délocalisation du siège social, la direction doit affirmer qu’il n’y aura pas de licenciements et que tout sera mis en œuvre pour que les agents puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Soyez sûrs que nous serons vigilants

L’intersyndicale du Cirad

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.

Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.
Peser sur le Sommet social

Pour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».
Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».
Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.Peser sur le Sommet socialPour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».