Catégorie :Retraite

Sale temps pour nos retraites. Mobilisons-nous aujourd’hui!

Message de l’intersyndicale Cirad:

Malgré le mauvais temps prévu, la CFDT, la CGT, la CFTC et l’Unared-CGC appellent ensemble tous les salariés du Cirad à manifester cet après-midi contre ce pseudo projet de réforme des retraites.

Les salariés du Cirad sont appelés à se réunir ce mardi 7 septembre à 14h30 autour de l’intersyndicale Cirad qui sera positionnée à Montpellier entre la Place du nombre d’Or et la Place du Millénaire (Tram ligne 1, arrêt Antigone, puis prendre la direction de l’Hôtel de Région). Vous repèrerez facilement les drapeaux de la CFDT et de la CGT: le Cirad est entre les deux !

Soyez optimistes, après la pluie, vient le soleil, la météo prévue pour demain semble avec nous – vent mais pas de pluie – !

CFDT – CGT – CFTC – Unared/CGC

Trajet de la manifestation du 7 septembre 2010

La retraite, rien n’est joué d’avance !

La réforme des retraites imposée par le gouvernement, qui n’a de réforme que le nom, est porteuse d’une aggravation des inégalités, d’une restriction des possibilités de choix des salariés, sans pour autant garantir la pérennité du système.

La CFDT appelle tous les salariés du Cirad à se mobiliser le mardi 7 septembre 2010 contre ce projet de loi qui passera à l’automne au Parlement. Rien n’est joué d’avance !

La CFDT défend un projet alternatif, compréhensible et financé de façon équitable et durable pour redonner confiance en l’avenir. Cliquez ici pour en savoir plus : Réforme des retraites vue par la CFDT

A la CFDT du Cirad, on voit le projet de loi tel qu’il est actuellement comme injuste !

  • Il pénalise les salariés qui ont commencé à travailler jeune (50% des nouveaux retraités actuels)
  • Il pénalise les salariés qui sont au chômage au moment de prendre leur retraite (6 français sur 10 !)
  • Il ne prend pas en compte le travail pénible, sauf ceux frappés d’une invalidité avant la retraite (la belle affaire!), et néglige l’espérance de vie réduite liée à la pénibilité du travail !
  • Il pénalise les salariés ayant des carrières incomplètes, ce qui touche plus particulièrement les femmes
  • Il pénalise les polypensionnés (salariés ayant cotisé à plusieurs régime de retraite, soit 40% des nouveau retraités)

Le projet de loi tel qu’il est actuellement est également brutal !

  • Recul des bornes d’âge de 4 mois par année civile entre 2011 et 2016
  • Augmentation d’un trimestre dès 2013 pour avoir une retraite à taux plein

Le projet de loi tel qu’il est actuellement est réellement inefficace !

  • Ce projet de loi ne vise que le court terme. L’équilibre n’est assuré qu’en transférant les charges vers l’assurance-chômage et l’assurance maladie
  • Rien n’est prévu pour équilibrer les retraites au-delà de 2018 !
  • Ce projet ne répond pas à la situation de l’emploi car il ignore les questions fondamentales des conditions de travail et des aménagements de fin de carrière

Le projet de loi tel qu’il est actuellement est en plus inéquitable !

  • La crise financière a eu un impact direct sur l’emploi et donc sur le financement des retraites. Or, ce sont les salariés qui prennent en charge 85% de l’effort financier pour compenser les effets de la crise
  • Le recours à la fiscalité sur les revenus des capitaux et hauts revenus est symbolique : seulement 15 % des financements.
  • Les jeunes générations devront compenser le siphonnage du Fonds de réserve des retraites organisé par ce projet de loi, fond alimenté depuis plus de 11 ans et qui était destiné à faire face à l’arrivée à la retraite des générations nombreuses du papy-boom.

Alors, préparez-vous à la journée du 7 septembre 2010, pour manifester contre cette pseudo réforme des retraites.
Nous, on y sera !

Les adhérents de la CFDT du Cirad

A 20 ans, la retraite, on n’y pensait pas… or, la retraite, c’est maintenant que ça se joue !

Solidarité intergénérationnelle

« Mieux vaut mettre de l’argent de côté plutôt que de cotiser pour un système qui n’existera même plus quand j’aurai l’âge d’être à la retraite ! »
« La retraite, et alors ? Je n’en bénéficierai même pas ! »
« Entre tous ces différents régimes, on n’y comprend rien ! »
« Le débat sur les retraites, c’est un truc de vieux ! »

Pensées tout bas, dites haut et fort ou juste entendues, ces expressions vous sont à coup sûr familières. Quand on est loin de la retraite, le sujet est au mieux prématuré, au pire plié d’avance. Et pourtant, que vous soyez salarié, étudiant, chômeur, stagiaire, le débat sur les retraites vous concerne !

Et pourquoi ?

  • Parce que les décisions qui sont prises aujourd’hui auront un impact sur les retraites de demain, donc les vôtres.
  • Parce que la réforme que veut imposer le gouvernement va obliger tout le monde à bosser jusqu’à 62 ans.

Mais on va devoir bosser plus longtemps, c’est évident ! On vit plus longtemps, et en bonne santé. C’est une bonne nouvelle. Dans le même temps, le financement des retraites est dans le rouge. Alors soyons clairs :

  1. la CFDT considère qu’une réforme des retraites est nécessaire,
  2. la CFDT n’a pas de complexe à dire que si nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps.

Mais à certaines conditions !

Le projet du gouvernement va-t-il résoudre nos problèmes ?

La retraite tristounette....

Non, car sa réforme est injuste et inefficace :

  • Le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans met tout le monde dans le même sac. Ceux qui commencent à travailler à 18 ans cotiseront 44 ans. Ceux qui commencent à 21 ans cotiseront 41,5 ans. Cherchez l’erreur…
  • Ceux qui ont un métier pénible devront faire la preuve qu’ils subissent 20 % d’invalidité à 60 ans pour partir plus tôt. La belle affaire !
  • L’effort pour redresser le système pèse à 85 % sur les salariés et les fonctionnaires. Seulement 15 % sur les revenus du capital. En plus, le gouvernement fait main basse sur le Fonds de réserve des retraites, justement créé pour faire face au choc démographique de 2020/2030…
  • On n’a aucune amélioration dans la prise en compte des périodes de stage, de maladie, de chômage, de même que pour les carrières fractionnées (public, privé,…)…

Au final, non seulement cette réforme ne clarifie rien pour les jeunes d’aujourd’hui, mais elle compromet leur retraite de demain.

Tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Une retraite juste, Juste un droit !

Pour des résultats, tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Rendez-vous au Peyrou, à 15h00

Face à un gouvernement qui reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
  • la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
  • la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;
  • la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
  • La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.
L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable. Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

Mobilisons nous, sans exception, pour les actions que nous avons décidé de mener.

Tous en GRÈVE le 24 juin 2010 !

A Montpellier, manifestation au départ du Peyrou, à 15h00

Retraite : La CFDT ne jouera pas les bons élèves de la réforme

En dépit du rythme rapide voulu par l’exécutif, la CFDT ne veut pas finaliser sa position sur les retraites avant son congrés du 7 au 11 juin à Tours.

On ne l’y reprendra plus. En 2003, François Chérèque avait payé au prix fort son soutien à la réforme des retraites de François Fillon. Plusieurs milliers de militants avaient quitté la CFDT pour faire connaître leur mécontement. En 2010, alors que le nombre d’adhérents vient tout juste de remonter au niveau de 2002, le leader de la CFDT ne retombera pas dans le piège de la décision en solitaire.

Le congrès de son organisation, qui se tient du 7 au 11 juin à Tours, sera l’occasion rêvée de mener un débat démocratique et d’associer les militants aux décisions. “Le fait que notre congrès tombe en plein débat sur les retraites ne nous simplifie pas la tâche. Mais il n’y a pas beaucoup d’organisations syndicales qui ont la chance d’être aussi démocratiques”, insistait, vendredi matin, François Chérèque devant la presse.

Trois débats

Lors du congrès, les retraites seront traitées à l’occasion de trois débats. Le premier portera sur les conditions acceptables d’une augmentation de la durée de cotisation, en lien notamment avec l’augmentation de l’espérance de vie. Le deuxième sur le financement des retraites et le dernier sur l’unification des règimes pour trouver une solution pour les polypensionnés, pénalisés faute d’harmonisation.

Courage politique

En faisant des retraites l’un des éléments centraux – même s’il est loin d’être le seul – de son congrès, François Chérèque temporise par rapport au calendrier très rapide voulu par le gouvernement. En réclamant un large débat de société et une réforme systémique, il souligne également en creux le manque d’ambition de la réforme envisagée par l’exécutif. “Le Premier ministre parle d’une réforme structurelle. C’est quoi une réforme structurelle où on ne touche qu’à un paramètre?”, soulignait, vendredi, François Chérèque, s’interrogeant quelques minutes plus tôt sur “ce manque de courage politique”.
Autre manière de faire oublier le précédent de 2003, la CFDT participe activement aux travaux de l’intersyndicale au point d’en constituer le pivot avec la CGT. Reste à savoir si cette unité perdurera lorsque le projet gouvernemental se précisera. Mais dans l’immédiat, François Chérèque savoure le moment…

Propos recueillis par Agnès Laurent

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.

Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.
Peser sur le Sommet social

Pour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».
Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».
Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.Peser sur le Sommet socialPour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».