L’Inserm pointe une mortalité plus élevée chez les individus absents pour troubles psychiatriques
Les personnes qui ont fréquemment des arrêts de travail pour des raisons psychiatriques – comme la dépression – ont un risque de mortalité prématurée plus élevé. Telle est l’une des conclusions d’une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publiée mardi 24 août dans la revue American Journal of Epidemiology.
Lire l’étude (en anglais): Absences répétées
Maria Melchior, chargée de recherche à l’Inserm, a mené cette étude sur une cohorte de 20 000 personnes, appelée Gazel, constituée d’employés des entreprises Gaz de France (GDF) et Electricité de France (EDF). La cohorte Gazel a été constituée en 1989 avec 15 011 hommes et 5 614 femmes âgés de 35 à 50 ans.
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Les auteurs de l’étude insistent sur « l’intérêt de proposer un suivi de santé particulier aux personnes arrêtées fréquemment pour raisons psychiatriques, ce qui pourrait permettre une prise en charge spécifique du risque de suicide ». Un élément de poids quand on sait que la France est l’un des pays de l’OCDE qui connaît le taux de suicides le plus élevé, notamment dans la tranche d’âge des 35-54 ans.
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Lire la totalité de l’article sur le Monde du 28 Août 2010