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RGPP – Communiqué du comité d’entreprise au Conseil d’administration du Cirad

COMMUNIQUE DU COMITE D’ENTREPRISE
Au Conseil d’Administration du Cirad
Paris – 19 octobre 2011

 

Mesdames, Messieurs les administrateurs,
Monsieur Le Président Directeur Général,

En ma qualité de secrétaire du comité d’entreprise, je fais lecture d’un communiqué dont le but est de vous interpeller sur les menaces qui pèsent sur notre Etablissement.

La mission d’audit portant sur la révision générale des politiques publiques (RGPP) sur les services support est passée au Cirad début 2011. Sa principale recommandation est la réduction de 10 % des postes des services support au Cirad! Elle concerne :

  • la direction des ressources humaines (DRH) ;
  • la direction de la comptabilité et des affaires financières (DCAF) ;
  • la direction technique des aménagements et de la maintenance (DITAM) ;
  • la direction aux systèmes d’information (DSI).

Tous les services sont touchés, certains perdant jusqu’à 15 % des postes !

Les recommandations de cette mission répondent à la commande exigée par le gouvernement et non pas à une étude approfondie et sérieuse des informations données par la direction générale, comme en témoignent les approximations et les erreurs grossières contenues dans ce rapport où le CIRAD a été, pour l’exercice, découpé en sous-ensembles ignorant complètement le collectif : SUPPORT / APPUI / RECHERCHE.

Le travailler plus, avec moins de budget et moins de postes, est en route !

Pour nous retirer 10% des postes dans les services, nous devrons accepter :

  • Toujours PLUS de mutualisation avec les autres instituts de recherche avec MOINS de postes pour les activités d’appui chargées de son exécution.
  • Toujours PLUS de polyvalence et MOINS de formation des agents pour l’assurer.
  • Toujours PLUS d’externalisation des tâches à payer avec NOS ressources propres.
  • De MOINS en MOINS de temps consacré par les chercheurs à leur vrai métier, la recherche, pour pallier le déficit en agents des services support.

Enfin, la mission d’audit recommande l’étude de la délocalisation du siège parisien à Montpellier, au mépris de toute considération pour les personnels concernés et pour le travail qu’ils fournissent. De même, elle ignore l’intérêt de cette proximité géographique pour les relations avec les autres institutions parisiennes, dont l’Inra ou les tutelles.

Aussi, le comité d’entreprise et les organisations syndicales appellent tous les salariés du Cirad, à tous les niveaux hiérarchiques, à ne plus fournir de données à la RGPP.

Le comité d’entreprise et les organisations syndicales dénoncent unanimement le mépris dont fait preuve le gouvernement envers les organismes de recherche et leurs agents.

Marie-Catherine SABOY
Secrétaire du 11e Comité d’Entreprise

Siège social : les rumeurs doivent cesser

Depuis la cérémonie des vœux, de plus en plus de rumeurs se répandent dans les couloirs du siège social du Cirad du 42 Rue Scheffer à Paris.

Ces bruits de couloir ont redoublé depuis la visite des inspecteurs de la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Les dernières rumeurs concernent la délocalisation du siège social et la vente du bâtiment, mais d’autres rumeurs parlent d’une vague de licenciements qui se préparerait avec la délocalisation du siège à Montpellier.

Les salariés doivent pouvoir travailler en confiance, ces rumeurs doivent cesser.

L’intersyndicale du Cirad demande au Président directeur général de donner des informations claires et précises sur l’avenir du siège social parisien et des agents qui y sont en poste quelle que soit leur fonction.

Il doit confirmer ou démentir une bonne fois pour toutes ces bruits qui sont colportés à tous les niveaux de la hiérarchie au Cirad.

Si le rapport des inspecteurs de la RGPP vient confirmer ces rumeurs de délocalisation du siège social, la direction doit affirmer qu’il n’y aura pas de licenciements et que tout sera mis en œuvre pour que les agents puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Soyez sûrs que nous serons vigilants

L’intersyndicale du Cirad

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.

Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.
Peser sur le Sommet social

Pour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».
Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».
Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.Peser sur le Sommet socialPour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».