Catégorie :Coups de gueule !

Non, les expatrié·e·s qui viennent travailler au Cirad à Montpellier l’été ne sont pas en vacances !

Dans une récente communication en direction des expatrié·e·s, la Direction générale indique que la durée de mission à Montpellier sera cet été d’une durée maximale de 15 jours. Par cette annonce, la Direction générale laisse penser que les expatrié·e·s confondent vacances et travail quand ils·elles viennent sur site.

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Facilitons l’accueil des stagiaires !

Vous le savez, la DGRD-RD a revu récemment la procédure d’accueil des stagiaires en exigeant dorénavant une validation formelle des directions de Département. Cette nouvelle règle ferme trop souvent la porte à l’accompagnement des étudiant.e.s par le personnel du Cirad.

A la CFDT, nous ressentons une impression de décalage du Cirad avec le monde extérieur. La crise sanitaire a des conséquences psychologiques et sociales et on entend que les jeunes ont du mal à trouver des stages, ont du mal à être encadré.e.s, et perdent le sens de leurs études. Nous sommes un organisme dont la formation est l’une des missions primordiales.
Au lieu de ce message purement administratif qui complexifie encore plus les procédures d’accueil des stagiaires, nous aurions préféré un message plus humain et plus ouvert du Cirad, nous encourageant à nous occuper d’étudiantes et d’étudiants et de leur bien-être, en toute sécurité bien sûr. Il nous semble important que le Cirad participe plus activement à la solidarité nationale sur ce sujet.

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Siège social : les rumeurs doivent cesser

Depuis la cérémonie des vœux, de plus en plus de rumeurs se répandent dans les couloirs du siège social du Cirad du 42 Rue Scheffer à Paris.

Ces bruits de couloir ont redoublé depuis la visite des inspecteurs de la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Les dernières rumeurs concernent la délocalisation du siège social et la vente du bâtiment, mais d’autres rumeurs parlent d’une vague de licenciements qui se préparerait avec la délocalisation du siège à Montpellier.

Les salariés doivent pouvoir travailler en confiance, ces rumeurs doivent cesser.

L’intersyndicale du Cirad demande au Président directeur général de donner des informations claires et précises sur l’avenir du siège social parisien et des agents qui y sont en poste quelle que soit leur fonction.

Il doit confirmer ou démentir une bonne fois pour toutes ces bruits qui sont colportés à tous les niveaux de la hiérarchie au Cirad.

Si le rapport des inspecteurs de la RGPP vient confirmer ces rumeurs de délocalisation du siège social, la direction doit affirmer qu’il n’y aura pas de licenciements et que tout sera mis en œuvre pour que les agents puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Soyez sûrs que nous serons vigilants

L’intersyndicale du Cirad

“Appel citoyen” contre la xénophobie et la politique du pilori

Face à l’avalanche de discours et d’annonces provocatrices, venant y compris du sommet de l’Etat, stigmatisant des communautés et des groupes sociaux entiers, la CFDT a signé un communiqué commun initié par la Ligue de droits de l’Homme et appelle à des rassemblements le 4 septembre.

La CFDT, comme l’ensemble des associations, syndicats et partis politiques signataires du communiqué commun, juge intolérable qu’en« quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat soient passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. »

Pour les signataires, « cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers ». D’autant plus que l’article 1er de la Constitution indique que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »

Dans ce contexte, les signataires rappellent qu’ils « n’accepteront sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. »

Pétition en ligne et rassemblements

La CFDT appelle à signer en ligne un “Appel citoyen” refusant toute politique de la peur ou de la haine, et participer à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre, à 14h00, place de la République à Paris, et partout en France, « pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun ».

A Montpellier, rassemblement à 10 h, place de la Comédie

le 4 septembre


Signez l’Appel “Non à la politique du pilori”

A 20 ans, la retraite, on n’y pensait pas… or, la retraite, c’est maintenant que ça se joue !

Solidarité intergénérationnelle

« Mieux vaut mettre de l’argent de côté plutôt que de cotiser pour un système qui n’existera même plus quand j’aurai l’âge d’être à la retraite ! »
« La retraite, et alors ? Je n’en bénéficierai même pas ! »
« Entre tous ces différents régimes, on n’y comprend rien ! »
« Le débat sur les retraites, c’est un truc de vieux ! »

Pensées tout bas, dites haut et fort ou juste entendues, ces expressions vous sont à coup sûr familières. Quand on est loin de la retraite, le sujet est au mieux prématuré, au pire plié d’avance. Et pourtant, que vous soyez salarié, étudiant, chômeur, stagiaire, le débat sur les retraites vous concerne !

Et pourquoi ?

  • Parce que les décisions qui sont prises aujourd’hui auront un impact sur les retraites de demain, donc les vôtres.
  • Parce que la réforme que veut imposer le gouvernement va obliger tout le monde à bosser jusqu’à 62 ans.

Mais on va devoir bosser plus longtemps, c’est évident ! On vit plus longtemps, et en bonne santé. C’est une bonne nouvelle. Dans le même temps, le financement des retraites est dans le rouge. Alors soyons clairs :

  1. la CFDT considère qu’une réforme des retraites est nécessaire,
  2. la CFDT n’a pas de complexe à dire que si nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps.

Mais à certaines conditions !

Le projet du gouvernement va-t-il résoudre nos problèmes ?

La retraite tristounette....

Non, car sa réforme est injuste et inefficace :

  • Le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans met tout le monde dans le même sac. Ceux qui commencent à travailler à 18 ans cotiseront 44 ans. Ceux qui commencent à 21 ans cotiseront 41,5 ans. Cherchez l’erreur…
  • Ceux qui ont un métier pénible devront faire la preuve qu’ils subissent 20 % d’invalidité à 60 ans pour partir plus tôt. La belle affaire !
  • L’effort pour redresser le système pèse à 85 % sur les salariés et les fonctionnaires. Seulement 15 % sur les revenus du capital. En plus, le gouvernement fait main basse sur le Fonds de réserve des retraites, justement créé pour faire face au choc démographique de 2020/2030…
  • On n’a aucune amélioration dans la prise en compte des périodes de stage, de maladie, de chômage, de même que pour les carrières fractionnées (public, privé,…)…

Au final, non seulement cette réforme ne clarifie rien pour les jeunes d’aujourd’hui, mais elle compromet leur retraite de demain.

Tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Une retraite juste, Juste un droit !

Pour des résultats, tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Rendez-vous au Peyrou, à 15h00

Face à un gouvernement qui reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
  • la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
  • la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;
  • la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
  • La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.
L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable. Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

Mobilisons nous, sans exception, pour les actions que nous avons décidé de mener.

Tous en GRÈVE le 24 juin 2010 !

A Montpellier, manifestation au départ du Peyrou, à 15h00