Mois : avril 2010

Retraite : La CFDT ne jouera pas les bons élèves de la réforme

En dépit du rythme rapide voulu par l’exécutif, la CFDT ne veut pas finaliser sa position sur les retraites avant son congrés du 7 au 11 juin à Tours.

On ne l’y reprendra plus. En 2003, François Chérèque avait payé au prix fort son soutien à la réforme des retraites de François Fillon. Plusieurs milliers de militants avaient quitté la CFDT pour faire connaître leur mécontement. En 2010, alors que le nombre d’adhérents vient tout juste de remonter au niveau de 2002, le leader de la CFDT ne retombera pas dans le piège de la décision en solitaire.

Le congrès de son organisation, qui se tient du 7 au 11 juin à Tours, sera l’occasion rêvée de mener un débat démocratique et d’associer les militants aux décisions. “Le fait que notre congrès tombe en plein débat sur les retraites ne nous simplifie pas la tâche. Mais il n’y a pas beaucoup d’organisations syndicales qui ont la chance d’être aussi démocratiques”, insistait, vendredi matin, François Chérèque devant la presse.

Trois débats

Lors du congrès, les retraites seront traitées à l’occasion de trois débats. Le premier portera sur les conditions acceptables d’une augmentation de la durée de cotisation, en lien notamment avec l’augmentation de l’espérance de vie. Le deuxième sur le financement des retraites et le dernier sur l’unification des règimes pour trouver une solution pour les polypensionnés, pénalisés faute d’harmonisation.

Courage politique

En faisant des retraites l’un des éléments centraux – même s’il est loin d’être le seul – de son congrès, François Chérèque temporise par rapport au calendrier très rapide voulu par le gouvernement. En réclamant un large débat de société et une réforme systémique, il souligne également en creux le manque d’ambition de la réforme envisagée par l’exécutif. “Le Premier ministre parle d’une réforme structurelle. C’est quoi une réforme structurelle où on ne touche qu’à un paramètre?”, soulignait, vendredi, François Chérèque, s’interrogeant quelques minutes plus tôt sur “ce manque de courage politique”.
Autre manière de faire oublier le précédent de 2003, la CFDT participe activement aux travaux de l’intersyndicale au point d’en constituer le pivot avec la CGT. Reste à savoir si cette unité perdurera lorsque le projet gouvernemental se précisera. Mais dans l’immédiat, François Chérèque savoure le moment…

Propos recueillis par Agnès Laurent

La brève du conseil syndical du 20/04/2010

Prévoyance santé:

Nous sommes en pleine négociation. La question se pose sur le régime optionnel. L’expert mandaté pour aider le Cirad à écrire l’appel d’offre propose la création d’un régime optionnel en plus du régime de base.

Doit-on voir cela comme un régime à deux vitesses ou un plus pour le salarié qui pourrait voir rembourser mieux des actes jusqu’alors peu ou pas remboursés (ostéopathe, implants dentaires,…)?

Dans le futur, il y a des risques d’avoir un régime déficitaire au niveau des frais de santé. Si le régime optionnel (donc non financé par la DG) est en place, la question se pose de savoir si le rééquilibrage des comptes ne se fera pas en basculant des frais/remboursements du régime de base vers le régime optionnel. La position de la CFDT doit être tranchée en réunion de section. Le conseil syndical de ce jour souhaite que ce point soit rapidement discuté avec les autres organisations syndicales (OS) avant de valider le contenu du cahier des charges.

Réunion de section mardi 27 avril 2010

Celle-ci se tiendra au bâtiment 3 de Lavalette, salle 159 de 12h30 jusqu’à 14h00. Tous les adhérents de la CFDT sont activement invités à y participer. Pensez à mangez avant.

Les brèves du conseil syndical du 7 avril 2010

Site internet

Le site internet de la section syndicale CFDT du Cirad a été créé. Il faut maintenant construire son contenu (ajouter des pages telles que les calendriers, …). Nous nous donnons comme objectif un lancement public fin avril. C’est à cette date que nous diffuserons l’adresse du site auprès des salariés.

En termes de fonctionnalités, en plus d’une vitrine publique nous permettant de mettre en avant nos valeurs et nos actions, la CFDT du Cirad dispose maintenant d’un système de listes de diffusion qu’elle peut utiliser sans contraintes.

Commission Hygiène et Sécurité – Conditions de Travail (CHS-CT)

Début mai vont se dérouler les élections des membres représentant du personnel au CHS-CT. Cette instance est pour la CFDT du Cirad d’une importance majeure tant les conditions de travail de nos collègues se sont récemment dégradées. Nous souhaitons renforcer cette commission, et autant se faire que peut, présenter une liste paritaire et justement équilibrée au niveau des deux sites de Lavalette et Baillarguet.

Télétravail

Le groupe de travail de la CFDT a finalisé le document présentant les propositions de la CFDT pour la mise en place d’une forme de télétravail partiel au Cirad.

La section CFDT du Cirad a transmis ce document aux autres organisations syndicales afin que nous nous réunissions pour discuter de la forme que peut prendre une proposition intersyndicale sur ce sujet et présenter le télétravail à la Direction Générale pour ouvrir rapidement des négociations sur ce sujet.

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.

Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.
Peser sur le Sommet social

Pour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».
Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».
Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».

Cap sur une mobilisation d’ampleur le 1er Mai !

C’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites que l’intersyndicale va centrer ses revendications en vue du prochain sommet social et d’un 1er Mai qu’elle veut exceptionnel.Emploi, pouvoir d’achat et retraites sont les trois mots d’ordre de l’intersyndicale pour les semaines à venir. Réunies le 30 mars dernier, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont convenu d’un « plan de travail » commun : « Après avoir dressé un bilan positif des mobilisations du 23 mars, l’intersyndicale a préparé sa feuille de route pour les semaines à venir avec comme points d’orgue une interpellation du président de la République ainsi que la préparation du 1er Mai », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CFDT, Marcel Grignard, à l’issue de la réunion.Peser sur le Sommet socialPour la CFDT, il est indispensable de continuer le travail en commun avec les autres organisations syndicales débuté il y a quinze mois, autour de trois mots d’ordre liés les uns aux autres : l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites. Dans l’attente du Sommet social promis par le chef de l’État, mais dont la date n’est toujours pas fixée, l’intersyndicale a décidé d’« interpeller le président de la République sur la situation des salariés ». De façon à les associer à cette interpellation – dont le texte sera mis au point dans les jours à venir –, des initiatives seront prises « autour du 20 avril, pour mettre en avant la réalité de ce que vivent les salariés du privé comme du public ». Dans ce contexte, le 1er Mai se devra d’« être un temps fort de l’action intersyndicale, en mobilisant au-delà du seul réseau militant ».Toutes les formes de mobilisation permettant d’établir une étroite relation avec le quotidien des salariés seront donc les bienvenues. Pour la CFDT, ce 1er Mai doit par ailleurs « s’inscrire en lien avec l’action du syndicalisme international, notamment autour des thèmes du travail décent, d’un nouveau modèle de croissance plus durable et de la nécessaire régulation au niveau international ».Enfin, les retraites étant un sujet incontournable des semaines à venir, l’intersyndicale demandera au gouvernement que la concertation annoncée soit « sérieuse et de qualité ».