Auteur/autrice : Les délégué.e.s Syndicaux CFDT-Cirad

Mi-temps thérapeutique après accident du travail et prime d’intéressement

La Direction cède aux arguments juridiques et décide de régulariser la situation d’un agent

Extrait de la question d’un délégué du personnel sur la prime d’intéressement collective d’un agent en situation de temps partiel thérapeutique suite à un accident du travail

« Suite à un accident du travail (…)  sur le site du siège social, un agent du CIRAD a d’abord été contraint à plusieurs mois d’arrêt de travail, puis il a pu reprendre son activité professionnelle à temps partiel thérapeutique (mi-temps). (…) Or, le montant de sa « prime d’intéressement collective au titre de l’année 2010 », prime qui lui a été notifiée par la Direction des ressources humaines (DRH) en date du 24 juin 2011, ne s’élève qu’à 429,36 euros (au lieu de 704,56 euros, qui est la norme pour 2010), alors même que cette notification fait état d’un nombre de jours d’absences en 2010 égal à zéro.

« Une première démarche effectuée directement par cet agent le 1er juillet 2011 auprès de la Direction a consisté à faire ressortir certains termes d’une note du président directeur général (…) en date du 23 juin 2011 (« Nous vous rappelons que sont assimilés au temps de travail : les absences pour accidents du travail (…) » (…) et à observer que sa prime (…) ne saurait donc être proratée puisque son statut 2010 a été lié tout au long de l’année à un accident du travail (…).

« Une première explication fournie par la Direction le 11 juillet 2011 disait en substance que « les jours d’absences  n’ont pas été décomptées puisqu’il s’agissait d’une absence liée à un accident du travail. En revanche, le temps partiel thérapeutique est une reprise de travail et n’est plus considéré comme une absence (…). Le nombre d’heures mensuel correspond donc à la durée du travail effectué, et ce quel que soit l’origine du temps partiel thérapeutique ».

« Il s’avère que tant la législation que la jurisprudence vont à l’encontre de cette explication de la Direction ». Et le délégué du personnel de faire état notamment d’un récent Arrêt de la Cour de cassation, Chambre sociale, audience publique du 16 juin 2011 (n° de pourvoi 08-44.616) : « Il résulte de l’article L. 3314-5 du Code de travail que les périodes de suspension du contrat de travail consécutives à un accident du travail sont assimilées, sans limitation de durée, à des périodes de présence ; il en est de même pour les périodes non travaillées dans le cadre d’un travail à temps partiel thérapeutique consécutif à un accident du travail. En l’espèce, pour le calcul des primes d’intéressement d’un salarié, l’employeur ne devait pas appliquer de prorata pendant toute sa durée d’absence pour accident du travail reconnu par la Sécurité sociale ».

« Question (…) : les textes législatifs et de jurisprudence étant on ne peut plus clairs, la Direction peut-elle régulariser la situation de cet agent en le rétablissant dans tous ses droits et en lui faisant bénéficier, rétroactivement, du montant intégral de sa prime d’intéressement pour l’année 2010 ?

Intégralité de la réponse officielle de la Direction (le 12 septembre 2011, par messagerie, au sortir de la réunion mensuelle des délégués du personnel du même jour) :

« La Direction régularisera la situation de l’agent en application de la législation et de la jurisprudence récente rappelées par les délégués du personnel. La Direction indique, après recherche, qu’aucun autre agent ne s’est trouvé, en 2010, dans la situation évoquée par les délégués du personnel et qu’à l’avenir le calcul de l’intéressement tiendra compte de cette jurisprudence

Benoît Catrisse, rue Scheffer, téléphone : 2020 – Christian Delpech, rue Scheffer, tél : 2017 – Françoise Gérard, Jardin tropical, tél : 7339 – Eric Monnet, Jardin tropical, tél : 7260 – Nathalie Robinet, rue Scheffer, tél : 2016

Communiqué de presse des syndicats (CFDT, CGT, UNARED et CFTC) du Cirad

Le travailler plus, avec moins de budget et moins de postes, est en route !

Depuis maintenant 30 ans,  l’imposition de la loi du marché à tous les  secteurs de la  société entraîne
une mise à sac des services publics : privatisation, diminution des ressources, précarisation des emplois.
La recherche et l’enseignement supérieur ne sont pas épargnés : ils sont engagés dans le processus de
Bologne, qui doit aboutir sur cette ineptie qu’est « l’économie de la connaissance ».
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les audits des fonctions supports des organismes de recherche
(Cirad,  INRA,  CNRS,  INRIA,  INSERM)  dans  le  cadre  de  la  Révision  générale  des  politiques  publiques
(RGPP).
Cet audit s’est déroulé au Cirad dans la première moitié de 2011, le rapport est tombé cet été :  sa
recommandation est la suppression de 10 % des postes des services support du Cirad (ressources
humaines,  comptabilité  et  affaires  financières,  services  techniques,  systèmes  d’information).  Les
syndicats  du  Cirad  (CFDT,  CGT,  UNARED,  CFTC)  dénoncent  la  méthode  employée,  qui  consiste  à
sommer et moyenner des pommes et des poires pour en déduire le nombre de postes à supprimer. Cette
méthode, la même que dans les autres organismes, ne sert qu’à justifier des suppressions d’emplois déjà
décidées.
Les  syndicats  dénoncent  unanimement  le  mépris  dont  fait  preuve  le  gouvernement  envers  les
organismes de recherche et leurs agents et rappellent leur revendication de maintenir un service public
de la recherche mené par des collectifs cohérents.
Cerise sur le gâteau, le rapport préconise le transfert du siège parisien du Cirad à Montpellier, ce qui
permettra  la  vente  du  siège  parisien  à  un  prix  bradé  à  son  plus  proche  voisin, c’est-à-dire  le  groupe
Bolloré… On reste entre amis !!!
Les  syndicats  distribuerons  des  tracts  aux  portes  du  Cirad  mardi  matin  (avant  9h),  jour  de  la
venue de plusieurs ministres dans le cadre du G20, pour appeler l’ensemble des salariés à une
assemblée  générale,  le jeudi 15 septembre à 13h à l’Amphithéâtre Jacques Alliot au Cirad
Lavalette, à laquelle vous êtes invités.

Contact: cfdt@cirad.fr

Tract RGPP support au Cirad

Manifestation du 1er Mai

Voici les infos pratiques concernant la manif du Dimanche 1er Mai (*)…
… A laquelle la CFDT du Cirad auprès du SGA 34 sera – comme toujours – largement représentée dans le cortège CFDT !!! (**)

MONTPELLIER : 10h00 AU PEYROU (Après la manif : apéritif convivial sur place)

…  Outre le fait qu’il en est de notre devoir de militants d’y participer, on ne peut pas dire que ce soient les motifs qui manquent :
tentatives de remise en cause des 35 heures, conditions de travail dégradées, chômage, précarité, salaires des dirigeants des grandes entreprises indécents, politique et communication gouvernementale qui font le lit du FN, systèmes de santé, de justice, d’éducation sans cesse revus à la baisse, … et tant d’autres motifs …

Allez, à Dimanche !!!

Jean ARTIERES
Secrétaire du SGA 34

(*) Bonne idée de sortie en famille, ça, la manif du 1er MAI …
(**) Pour être sur que le SGA 34 y sera bien représenté, la meilleure solution, c’est encore que tous les militants, tous les adhérents, tous les sympathisants y participent !!!

Migrants tunisiens

La situation appelle une prise en charge solidaire

Le triste épisode de l’interdiction de circulation des trains entre Vintimille et Menton le 17 avril traduit l’absence de politique européenne en matière d’immigration et l’instrumentalisation politique du phénomène, autant par le gouvernement français qu’italien.

Les difficultés rencontrées par la Tunisie dans sa recherche d’un avenir démocratique demandent une prise en compte particulière de cette situation exceptionnelle, une solidarité avec sa population qui contribue à la stabilité régionale.

L’incapacité du Conseil des ministres européens de l’intérieur du 12 avril à s’entendre sur un minimum de solidarité avec les pays en frontière de l’Union pour les aider à prendre en charge les flux d’immigrés, répond à la stigmatisation systématique de l’Union européenne par les ministres italiens de la Ligue du Nord. Mais l’attitude du gouvernement français d’entraver ainsi la libre circulation à l’intérieur de l’espace Schengen, sous le prétexte de menaces à l’ordre public est inacceptable.

La crispation politique sur les migrations aboutit ainsi à la remise en cause, certes ponctuelle, d’un droit fondamental. Mais ceci dénote une dérive grave qu’il convient de stopper. L’Union européenne et les gouvernements de ses Etats membres sont mis devant leurs responsabilités : ils doivent intervenir pour favoriser une prise en charge solidaire des migrants, respectueuse de la dignité humaine.

Télécharger le communiqué de presse

Régimes complémentaires ARRCO-AGIRC

L’accord préserve nos retraites et prépare l’avenir !

La CFDT a décidé de signer l’accord sur les régimes de retraites complémentaires des salariés du secteur privé, Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres.

Alors que la loi sur les retraites de base de novembre 2010 frappe surtout les salariés aux carrières les plus modestes, cet accord comporte des améliorations qui bénéficient aux basses pensions.

Il préserve le pouvoir d’achat des retraités comme des salariés, réduit les inégalités et améliore la situation financière des régimes. Il constitue un atout solide pour aborder sereinement, à partir de 2013, le débat national obtenu par la CFDT sur une vraie remise à plat des régimes de retraite.

Voir le tract CFDT sur ce sujet: Information Accord ARRCO-AGRIC

 

Siège social : les rumeurs doivent cesser

Depuis la cérémonie des vœux, de plus en plus de rumeurs se répandent dans les couloirs du siège social du Cirad du 42 Rue Scheffer à Paris.

Ces bruits de couloir ont redoublé depuis la visite des inspecteurs de la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Les dernières rumeurs concernent la délocalisation du siège social et la vente du bâtiment, mais d’autres rumeurs parlent d’une vague de licenciements qui se préparerait avec la délocalisation du siège à Montpellier.

Les salariés doivent pouvoir travailler en confiance, ces rumeurs doivent cesser.

L’intersyndicale du Cirad demande au Président directeur général de donner des informations claires et précises sur l’avenir du siège social parisien et des agents qui y sont en poste quelle que soit leur fonction.

Il doit confirmer ou démentir une bonne fois pour toutes ces bruits qui sont colportés à tous les niveaux de la hiérarchie au Cirad.

Si le rapport des inspecteurs de la RGPP vient confirmer ces rumeurs de délocalisation du siège social, la direction doit affirmer qu’il n’y aura pas de licenciements et que tout sera mis en œuvre pour que les agents puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Soyez sûrs que nous serons vigilants

L’intersyndicale du Cirad

Changements de catégorie

Au regard de la publication des données relatives au changement de catégorie, la CFDT du Cirad s’interroge sur les conséquences financières dues au grand nombre de personnes passant dans les catégories 8 et 9 alors que la valeur du point est très peu augmentée d’année en année pour l’ensemble du personnel.

La CFDT souhaiterait obtenir plus d’informations sur le montant des enveloppes allouées pour chaque catégorie, notamment pour la catégorie 9.

Concernant cette dernière catégorie, la CFDT constate que les changements de catégories semblent aujourd’hui utilisés pour augmenter la rémunération des agents qui prennent des fonctions ou des responsabilités supplémentaires, qui sont par définition temporaires. Lorsque ces agents quittent ces fonctions de responsabilités, ils conservent cet avantage par rapport à une évolution normale dans la grille, ce qui n’est pas équitable !

La CFDT demande donc des éclaircissements sur la fixation des montants des primes de fonction et de responsabilité.

Bien qu’ayant obtenu la participation de représentants du personnel dans les commissions, la CFDT revendique toujours  que les commissions de changement de catégories soient paritaires.  De plus, la CFDT considère qu’une commission devrait être mise en place pour les passages en catégorie 9.