Les dernières informations

“Appel citoyen” contre la xénophobie et la politique du pilori

Face à l’avalanche de discours et d’annonces provocatrices, venant y compris du sommet de l’Etat, stigmatisant des communautés et des groupes sociaux entiers, la CFDT a signé un communiqué commun initié par la Ligue de droits de l’Homme et appelle à des rassemblements le 4 septembre.

La CFDT, comme l’ensemble des associations, syndicats et partis politiques signataires du communiqué commun, juge intolérable qu’en« quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat soient passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. »

Pour les signataires, « cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers ». D’autant plus que l’article 1er de la Constitution indique que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »

Dans ce contexte, les signataires rappellent qu’ils « n’accepteront sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. »

Pétition en ligne et rassemblements

La CFDT appelle à signer en ligne un “Appel citoyen” refusant toute politique de la peur ou de la haine, et participer à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre, à 14h00, place de la République à Paris, et partout en France, « pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun ».

A Montpellier, rassemblement à 10 h, place de la Comédie

le 4 septembre


Signez l’Appel “Non à la politique du pilori”

A 20 ans, la retraite, on n’y pensait pas… or, la retraite, c’est maintenant que ça se joue !

Solidarité intergénérationnelle

« Mieux vaut mettre de l’argent de côté plutôt que de cotiser pour un système qui n’existera même plus quand j’aurai l’âge d’être à la retraite ! »
« La retraite, et alors ? Je n’en bénéficierai même pas ! »
« Entre tous ces différents régimes, on n’y comprend rien ! »
« Le débat sur les retraites, c’est un truc de vieux ! »

Pensées tout bas, dites haut et fort ou juste entendues, ces expressions vous sont à coup sûr familières. Quand on est loin de la retraite, le sujet est au mieux prématuré, au pire plié d’avance. Et pourtant, que vous soyez salarié, étudiant, chômeur, stagiaire, le débat sur les retraites vous concerne !

Et pourquoi ?

  • Parce que les décisions qui sont prises aujourd’hui auront un impact sur les retraites de demain, donc les vôtres.
  • Parce que la réforme que veut imposer le gouvernement va obliger tout le monde à bosser jusqu’à 62 ans.

Mais on va devoir bosser plus longtemps, c’est évident ! On vit plus longtemps, et en bonne santé. C’est une bonne nouvelle. Dans le même temps, le financement des retraites est dans le rouge. Alors soyons clairs :

  1. la CFDT considère qu’une réforme des retraites est nécessaire,
  2. la CFDT n’a pas de complexe à dire que si nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps.

Mais à certaines conditions !

Le projet du gouvernement va-t-il résoudre nos problèmes ?

La retraite tristounette....

Non, car sa réforme est injuste et inefficace :

  • Le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans met tout le monde dans le même sac. Ceux qui commencent à travailler à 18 ans cotiseront 44 ans. Ceux qui commencent à 21 ans cotiseront 41,5 ans. Cherchez l’erreur…
  • Ceux qui ont un métier pénible devront faire la preuve qu’ils subissent 20 % d’invalidité à 60 ans pour partir plus tôt. La belle affaire !
  • L’effort pour redresser le système pèse à 85 % sur les salariés et les fonctionnaires. Seulement 15 % sur les revenus du capital. En plus, le gouvernement fait main basse sur le Fonds de réserve des retraites, justement créé pour faire face au choc démographique de 2020/2030…
  • On n’a aucune amélioration dans la prise en compte des périodes de stage, de maladie, de chômage, de même que pour les carrières fractionnées (public, privé,…)…

Au final, non seulement cette réforme ne clarifie rien pour les jeunes d’aujourd’hui, mais elle compromet leur retraite de demain.

La CFDT condamne la destruction des vignes OGM

La CFDT a condamné lundi la destruction volontaire de pieds de vigne transgénique le week-end dernier à l’unité de Colmar de l’Institut de Recherche agronomique (Inra), dénonçant une “action antidémocratique” et la “destruction d’un outil de recherche”.

“Cette action antidémocratique compromet plusieurs années de recherche. Elle doit donner lieu à une condamnation ferme par les pouvoirs publics”, a estimé la confédération dans un communiqué, ajoutant que “cette destruction est aussi celle d’un outil de travail des chercheurs de l’Inra”. Soulignant que l’Inra avait “toutes les autorisations officielles pour ces essais qui se menaient en accord avec les acteurs de la filière viticole et visaient par transgénèse à lutter contre une maladie dévastatrice pour la vigne”, la CFDT a assuré que “cette recherche est vitale pour l’avenir et les emplois liés à la viticulture et “tenait compte du principe de précaution”. “L’expertise française sur les plantes génétiquement modifiées est déjà en retard. L’affaiblir encore c’est prendre le risque de laisser aux multinationales, notamment nord-américaines, le contrôle du monde de la transgénèse”, selon ce communiqué de Patrick Pierron, secrétaire national chargé de la recherche, du développement durable, des politiques industrielles.

Selon les gendarmes, une soixantaine de faucheurs venus de toute la France ont saccagé tôt dimanche matin 70 pieds de vigne transgénique dans un champ de l’unité de Colmar de l’Inra, dont le président a porté plainte. Les recherches portaient sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture.

Informations DP CFDT Paris- Changements d’échelon

Informations des délégués du personnel de la liste CFDT de la région parisienne
Changements d’échelon

Les promus de 2010 sont majoritairement
des cadres des catégories 7, 8 et 9

Après avoir longtemps tergiversé, suite à une énième question posée en réunion des délégués du personnel (voir ci-dessous), la Direction a enfin communiqué les chiffres précis, catégorie par catégorie, correspondants à la dernière vague de promotions par changement d’échelon. Il en ressort que ce sont majoritairement des cadres qui ont bénéficié de ces changements d’échelon : 27 cadres (soit près de 70% d’un total de 39 changements), dont 21 sont classés en catégories supérieures 7, 8 et 9. Quant aux noms des heureux bénéficiaires, le mystère reste entier puisque l’opacité est confortée (voir aussi nos précédents Infos DP-Paris n° 60 et n° 62).

Nouvelle question d’un délégué du personnel (en date 21 juin 2010)

« Lors de la précédente réunion du 20 mai 2010, la Direction a confirmé qu’elle ne souhaitait pas communiquer les noms des agents ayant bénéficié d’un changement d’échelon (…). Nous l’avons déploré, eu égard à la transparence qui existait antérieurement.

« Oralement, puis dans sa réponse écrite, la Direction a néanmoins apporté quelques chiffres globaux : 39 salariés dont 27 cadres. Mais la réclamation de transparence portait aussi sur le nombre des promus catégorie par catégorie (…).

« La question demeure posée : à quelles catégories précises appartiennent les 39 salariés (et notamment la majorité d’entre eux, c’est-à-dire les 27 cadres) qui ont bénéficié d’un changement d’échelon en 2009 ? »

La réponse écrite officielle (en date du 1er juillet 2010) se présente sous la forme d’un tableau qui distingue les avancements d’échelon, catégorie par catégorie, décidés en 2010 avec effet, soit en 2008, soit en 2009. On y distingue aussi hommes et femmes, convention DOM et convention métropole.

Pour résumer, le bilan est le suivant :

12 non-cadres (dont 8 sur convention DOM) et 27 cadres (tous sur convention Métropole).

  • Catégorie 3 : 6 changements d’échelon, dont 5 hommes et 1 femme ;
  • Catégorie 4 : 2 changements d’échelon, soit 2 femmes ;
  • Catégorie 5 : 4 changements d’échelon, soit 4 femmes ;
  • Catégorie 6 : 6 changements d’échelon, dont 5 femmes et 1 homme ;
  • Catégorie 7 : 13 changements d’échelon, dont 7 femmes et 6 hommes ;
  • Catégorie 8 : 7 changements d’échelon, dont 5 hommes et 2 femmes ;
  • Catégorie 9 : 1 changement d’échelon, soit 1 homme.

Vos DP CFDT sur Paris:
Benoît Catrisse, rue Scheffer, téléphone : 2020
Christian Delpech, rue Scheffer, tél : 2017
Françoise Gérard, Jardin tropical, tél : 7339
Eric Monnet, Jardin tropical, tél : 7260
Nathalie Robinet, rue Scheffer, tél : 2016

Tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Une retraite juste, Juste un droit !

Pour des résultats, tous en GREVE le 24 juin 2010 !

Rendez-vous au Peyrou, à 15h00

Face à un gouvernement qui reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
  • la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
  • la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;
  • la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
  • La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.
L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable. Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

Mobilisons nous, sans exception, pour les actions que nous avons décidé de mener.

Tous en GRÈVE le 24 juin 2010 !

A Montpellier, manifestation au départ du Peyrou, à 15h00