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Et si on parlait salaires ?

Avec une inflation prévue autour de 2 % en 2021, la question de la hausse des salaires devient une priorité afin de garantir le pouvoir d’achat du personnel.
Le lancement de la Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires et les conditions de travail, plus communément appelée NAO, est prévu (normalement) mi-octobre.

Lors des NAO, le Cirad, avec le statut particulier d’EPIC, est contraint par la RMPP (Rémunération Moyenne du Personnel en Place) qui est fixée par ses tutelles. D’année en année, le personnel du Cirad, régi fort heureusement par notre grille salariale, perd en pouvoir d’achat. La RMPP est trop faible pour faire évoluer sérieusement la valeur du point. Nous avons même cru un moment que le Cirad pourrait bénéficier d’une enveloppe RMPP supplémentaire dans le cadre de la LPPR (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche).

Mais ce n’est pas parce que cette marge de manœuvre est limitée que la CFDT va laisser tomber cette négociation.

La CFDT a plus d’une dizaine de propositions à porter dans le cadre de ces discussions avec la direction générale du Cirad sans que celles-ci ne représentent des coûts qui entrent en compte dans la masse salariale (octroi de jours de congés supplémentaires, passage aux 32h sans perte de rémunération, passage à la semaine de 4 jours, augmentation de la valeur faciale des tickets restaurants, augmentation de la part patronale des restaurants d’entreprise, augmentation des ASC, subvention pour l’achat d’équipement de mobilier pour améliorer les conditions de télétravail, amélioration de la couverture santé prévoyance sans augmentation des cotisations pour les salariés, participation financière au développement des déplacements doux tels que vélos électriques, trottinettes, transports en commun, etc… ).

Nos propositions sont sérieuses, et avec les bons résultats économiques de 2020 et 2021, la direction a aujourd’hui la capacité d’en accepter plusieurs afin de reconnaître la loyauté et les efforts constants du personnel pour contribuer aux ressources propres de l’établissement. Si nous n’en obtenons aucune, c’est que la Direction du Cirad n’est pas engagée auprès du personnel.

2023, le Cirad va-t-il entrer dans l’ère du contrôle globalisé ?

En janvier 2023, la Direction du Cirad souhaite mettre en place un badgeage dématérialisé. Pour la CFDT, les aspects techniques et éthiques de ce type de badgeage doivent être particulièrement analysés avant d’être retenus.

Notre société entre dans une ère où le contrôle globalisé dématérialisé s’installe à tous les niveaux de la vie, que ce soit au travail ou dans la vie privée. Ce contrôle est petit à petit accepté par tout le monde (de par des contraintes “compréhensibles”, ponctuelles mais qui se cumulent, pour le Cirad, c’est à cause d’un nouveau logiciel) ce qui fait courir le risque de faire reculer nos libertés individuelles à terme du fait, 1) de l’avancée des nouvelles technologies, et 2) de l’association qui est de plus en plus fréquente de ce contrôle généralisé avec les données biométriques.

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La négociation Égalité professionnelle Femmes-Hommes est enfin lancée au Cirad

Force est de constater qu’au Cirad, le bilan sur la non-égalité professionnelle Femmes – Hommes est fait depuis longtemps, et est toujours d’actualité après 3 ans de mise en oeuvre d’un premier accord. Les femmes ne sont pas les égales des hommes, aussi bien en termes de rémunération qu’en termes de responsabilité.

Dans cette négociation, la CFDT défendra qu’il est indispensable de mettre des moyens concrets sur la table avec l’objectif de rattraper les retards d’évolution et de reconnaissance professionnelles accumulés par les femmes. Nous n’accepterons plus les simples sensibilisations ou le rattrapage qui doit se faire “naturellement avec le temps” au sein d’un “vivier”.

C’est maintenant qu’il faut trouver et mettre en œuvre des mesures de rattrapage, et cela ne pourra se faire sans mettre en œuvre des discriminations positives. L’égalité n’est n’est pas une option, c’est un droit!

Ne perdez pas vos heures DIF !

Le 30 juin, c’est le dernier jour reporter vos heures DIF sur votre compte formation.

en effet, le 30 juin prochain toutes les heures DIF (Droit individuel à la formation) non utilisées et encore disponibles s’annuleront automatiquement. Pour les conserver et pouvoir en bénéficier, vous devez les transférer sur le portail ou l’application mobile Mon Compte formation.

C’est à vous de faire la démarche. N’oubliez pas qu’il faut récupérer une attestation du service formation du Cirad si vous ne l’avez pas, alors n’attendez pas le dernier moment !

Non, les expatrié·e·s qui viennent travailler au Cirad à Montpellier l’été ne sont pas en vacances !

Dans une récente communication en direction des expatrié·e·s, la Direction générale indique que la durée de mission à Montpellier sera cet été d’une durée maximale de 15 jours. Par cette annonce, la Direction générale laisse penser que les expatrié·e·s confondent vacances et travail quand ils·elles viennent sur site.

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Égalité professionnelle : il est temps de passer la seconde au Cirad !​​​

La CFDT reconnaît des efforts au sujet des recrutements récents de directrices au Cirad, et la future nomination d’Élisabeth Claverie de Saint-Martin est un message fort des tutelles. Mais à ce jour, le Cirad accumule les retards en termes d’égalité professionnelle et, comme nous, les tutelles ne s’y trompent pas. Les récentes nominations de femmes à des postes de direction ne sont que quelques arbres qui cachent la forêt.

La CFDT regrette que la féminisation des emplois de responsables au Cirad se limite majoritairement au niveau de la direction générale et s’effectue trop souvent par des recrutements en externe. En effet, dans ce mouvement positif, les directions d’unités de recherche sont le plus souvent oubliées et la CFDT constate que la promotion en interne des femmes à des postes de responsabilité des et dans les unités est clairement insuffisante.

La CFDT considère qu’il devient nécessaire aujourd’hui de faire avancer rapidement ce dossier et ne pas attendre “le ruissellement”.

Nous souhaitons aujourd’hui que la question de la discrimination positive, des quotas, des binômes managériaux alternants soit mise sur la table : la CFDT demande l’ouverture de nouvelles négociations sur le sujet de l’égalité professionnelle.

Accord sur la mobilité géographique: c’est insuffisant !

La CFDT-Cirad ne signe pas l’accord proposé par la Direction concernant le premier volet de la mobilité géographique

Nous avons eu l’occasion de beaucoup communiquer sur la négociation pour réformer la mobilité géographique. L’accord proposé par la Direction générale a été soumis à l’approbation des adhérent·e·s de la CFDT et il a été rejeté fortement lors de la consultation que nous avons organisée.

Le contenu de l’accord n’atteint pas les objectifs initiaux de cette négociation, c’est-à-dire un accord intégrant toutes les dimensions de l’expatriation. En effet, il repousse à plus tard les négociations relatives à la simplification des procédures qui sont légitimement attendues par les expatrié·e·s du Cirad, et ceci sans aucune garantie de pouvoir aboutir favorablement. De plus, cet accord a été construit sur des chiffres et des doctrines pré-covid. A aucun moment ,il ne prend en compte le fait nous allons vivre dans un monde en pleine mutation face à la crise sanitaire : aucune analyse de fond n’a pu être faite sur l’avenir même de la mobilité à l’étranger, ni même simplement sur les objectifs du nombre d’expatrié·e·s que le Cirad vise.
Sur ce dossier nous avions une obligation de faire mieux (que ce que les tutelles avaient demandé), et la Direction générale, comme les 3 autres organisations syndicales, se sont contentées de rester au milieu du gué.

Retrouvez l’analyse par les négociateurs CFDT de l’accord proposé.

L’accord sur le télétravail au Cirad est signé par la CFDT

Deux années de lobbying de la CFDT auprès de la Direction générale ont enfin payé ! (même si nous savons que la crise sanitaire a également joué un rôle essentiel…)

Après plusieurs mois de négociation, la CFDT a consulté ses adhérent·e·s sur le contenu de ce nouvel accord collectif, avant de se positionner sur la signature de l’accord télétravail. Et c’est en très grande majorité que les membres de la CFDT Cirad se sont prononcés pour la signature de cet accord. Celui-ci est en application depuis le 1er juin 2021.

Ainsi, le télétravail est enfin une réalité au Cirad. Dès la fin de la crise sanitaire, n’hésitez pas à le mettre en place en discutant avec votre responsable hiérarchique. Et n’oubliez pas que vos élu·e·s représentant·e·s de proximité CFDT pourront vous aider à faire valoir vos droits en cas de désaccord avec vos responsables.

Comme vous pourrez le lire dans notre analyse, il y a encore des points sur lesquels il faudra avancer (participation aux frais induits par le télétravail, plus de souplesse dans sa mise en œuvre…) et la CFDT se fera porteuse de votre voix lors des futures négociations sur ce sujet.

Tous les salarié·e·s rattaché·e·s dans un DROM y ont droit, même les allocataires de recherche, et ceci rétrospectivement

Bien que la convention unique prévoit l’octroi de l’Indemnité outre-mer à tous·tes les salarié·e·s rattaché·e·s dans un DROM depuis maintenant plusieurs années, la direction ne l’appliquait pas aux salarié·e·s en CDD Allocataire·trice de Recherche (les “thésard·e·s” Cirad) rattaché·e·s dans un DROM… Aujourd’hui, c’est corrigé depuis le 1er janvier 2021, mais sans que les salarié·e·s concerné·e·s en soient informé·e·s, des fois qu’ils demandent la rétroactivité depuis le début de leur contrat… Sur un malentendu, cela aurait pu marcher. La CFDT, par substitution des salarié·e·s comme le permet la loi, a demandé à la Direction générale l’application de la rétroactivité au début des contrats pour tous les salarié·e·s concerné·e·s encore sous contrat Cirad à la date du 21 mai 2021, et rattaché·e·s dans un DROM.
La CFDT portera sans faillir cette demande jusqu’à l’obtention du résultat escompté.

La prochaine étape sera de faire changer les lignes pour les allocataires affecté·e·s à l’étranger ainsi que pour le montant de leurs Indemnités de Sujétion en mission.